lundi, octobre 30, 2006

Domie & Mastaz, de sortie.

Les cols à jabots sont soigneusement tirés, les mains se baladent nonchalament contre nos corps transis par le froid et l'alcool, on rentre, assurés d'y trouver ce qu'on cherche : une vie à souiller, un éclair de lucidité à écraser, à piétiner jusqu'à briser toute espoir de dignité humaine.

La ruse est grossière mais nous sommes en terrain conquis donc rien ne nous est interdit.
J'entends Domie y aller cash avant de m'éloigner pour leur laisser de l'intimité. Les américaines pullulent comme autant de mouches dépossédées de leur territoire quand le camion-poubelle passe au petit matin.


Elle a un haut noir comme lui, des cheveux bruns, et le même sourire béat, comme une poupée gonflable accueillant son premier hôte. Il se lance, prêt à tout :
- Hello... I'm Domie, a young French actor !
- Pleased to meet you ! (elle rougit)
- You're really hot, you know (elle baisse les yeux, passe son regard sur son entrejambe gonflé, Domie reprend)
- Do you know the French kiss ? (il approche sa main de sa joue, elle acquièsce)
Il tente : - Can I ? (elle se laisse faire, il se lance pour quelques secondes de tâtonnement dissimulé par l'aplomb de l'étalon italien)
- HEY MOTHERFUCKER ! (Domie recule avec l'assurance de Don Johnson, le copain ennivré rapplique, et emporté dans son élan, cogne son front contre la tête de sa copine)
- And don't do that again, motherfucker ! (sa copine est par terre mais il ne distingue plus rien depuis longtemps, Domie s'enfuit, je me ressers un verre, profitant de la confusion)

Variante, dite de la Paris Hilton : Do you know the french dick ? Et hop t'allais plus loin qu'avec ta pouffe de Nathalie Portman (un sosie approchant, maintenant à terre)


Interlude.
Je croise Domie, titubant et cherchant une autre zone d'essai :
- Hey, j'ai croisé la grosse qui voulait me faire un pompier sur le balcon ! (je perds pied)
- Mec, chuis pas encore assez saoul pour croire ça. Pourtant dieu sait qu'elle doit être en détresse affective celle-là !


Je vois une fille qui ressemble à Jessica Alba. Ivre, je tente le coup, quitte à lui faire comprendre qu'il faut qu'elle joue le jeu :
- Hello, my name is Derek St Croix, I'm a young French agricultor.
- Pleased to meet you (elle sourit, ce qui en dit long sur sa condition mentale)
- Do you know how to proceed to a "fireman" ?
- No... (mais elle semble intéressée)
Et là, je baisse mon froc et je la guide, elle me regarde toujours en souriant et s'éxécute docilement. Sensation très agréable, même si elle puait clairement de la gueule (après mais aussi avant, faut préciser). Je ne l'ai pas revue de la soirée et je m'en cogne vu qu'après j'ai fait des poupouyous à une fille visiblement pas très agée mais totalement partante.

Variante de cette approche, dite de la Katsumi : "Do you know the french fist-fuck ?"


Domie poursuivi son jeu de piste jusqu'à retrouver une voisine visiblement fascinée par les rayures de son boxer, qu'il n'a pas gardé longtemps. Après avoir vomi par le balcon (un des objectifs de soirée), je le retrouve dans la salle de bain, appliquant des préceptes pornographiques à une roulure vraiment bien gaulée.
- Hey mec j'me casse, il reste des cacahouètes chez toi ?


Je me réveille sur le canapé, transpirant et sali de ces excès. Je suis chez Domie, il dort dans son grand lit à l'étage. Le paquet d'1kg de cacahouètes n'est toujours pas fini, la bouteille de whisky bon marché est à peine entamée.
On vient de fêter avec un peu de retard les 200 visites sur le site Superpuceaux.
J'émerge du mauvais rêve et gueule:
Putain mec, faut vraiment qu'on arrête ces conneries !

mardi, octobre 24, 2006

Sex à piles & Cat-a-log (200 !)

Pour fêter ce soir avec vous et en galante compagnie le passage du compteur à 200 visiteurs (!!), je vous ai préparé une astuce coquine... hum, suis-moi, tu vas aimer...

Moi j'aime bien les défilés de mode, mais je n'en vois pas du tout à la télé et j'ai encore moins eu l'opportunité de pouvoir en voir un de mes vrais yeux. Vous comprenez facilement pourquoi j'apprécie ce genre d'exercice me donnant des frissons dans le pantalon : parce qu'après ça gonfle et non seulement j'impressionne les grands-mères dans la rue, mais en plus j'ai l'impression d'avoir une baguette magique entre les jambes pour dompter ce monde.

Alors pour toujours avoir un défilé de mode sous la main j'ai trouvé une soution : Me tourner vers la marque de lingerie Victoria's Secret, qui est essentiellement réputé pour sa capacité à faire fantasmer un max de gens en ne faisant poser que des top models pour vanter ses produits.
Suivez-moi, je vous montre :
Allez sur cette page du site Victoria's Secret qui vous permettra de rentrer vos coordonnés pour commander un catalogue. Tout est en anglais mais ça va bien se passer.

Remplissez les lignes "First Name" (prénom), "Last Name" (nom) et "Street Adress". Passez ensuite directement à "City" pour la ville. Ensuite et c'est étrange, vous devez impérativement sélectionner l'option "US State", bien que nous voulons bien sûr l'envoyer en dehors de ce pays. Sélectionnez donc un état américain malgré le fait que nous allons indiquer "France" dans le champ "Country".
NB: Pour les puceaux vivant dans le Maine et Loire, vous pouvez sélectionner l'état appelé "Maine", ça pourra éventuellement les mettre sur la bonne voie...
De toutes façons, dans le champ juste en dessous, indiquez votre région (française) de résidence, puis votre code postal.
Indiquez votre pays ("Country") un numéro de téléphone (faux, si vous voulez) dans la rubrique "Day Phone", un email et finissez l'opération en cliquant fièvreusement sur SUBMIT.

Sur la page suivante, un message vous indiquera qu'il vous faudra attendre au moins 10 jours... immédiatement suivi d'un email qui vous dira devoir attendre au moins 6 semaines pour la réception du catalogue ! (une aberration !)...

Bref, j'ai hâte et je vous en reparlerai mes coquins !

J'espère que ma mère ne l'ouvrira pas !

vendredi, octobre 20, 2006

La Pucellerie déchantera !


La nouvelle a fait l'effet d'une bombe.

Surtout en cours d'algorythmique, où les gens ne me regardent plus de la même façon depuis qu'ils m'ont vue perdre mon pantalon et hurler sur de la musique sauvage la veille (mais ce ci est une autre histoire). Toujours est-il que depuis, nos conversations MSN ne sont plus les mêmes, et entre quelques remarques sur la vie, nous nous permettons de nous glisser un petit "Miss A." timide immédiatement enveloppé de douces pensées pour ne pas trop user ce nom si doux à nos oreilles.
Souviens-toi, tu n'étais pas là mais c'était là, dans les commentaires.

Oui, une lectrice s'est manifestée. Si j'aime à croire que certains de nos 7 visiteurs uniques par jour peuvent être des filles, Miss A. est la première à être sortie de l'ombre pour nous encourager et nous assurer dorénavant de sa présence.

J'ai enquêté sur sa venue, et je pense qu'elle doit faire du social ; je la crois attirée par notre genre d'énergumènes et que le site de Monsieur le Chien, où j'ai fait paraitre une annonce de cohésion dans notre lutte, fait partie de ses favoris (le monsieur a un problème récurrent, similaire au nôtre). Ce serait donc un honneur d'être couronné de la même estime. Peut-être que je m'égare dans des considérations inutiles, mais toujours est-il que sa venue a provoqué un sentiment partagé de peur et de joie.

Alors bienvenue à toi, gros bisous et à bientôt pour la fête des 200 visites !


La Pucellerie déchantera ! (tôt ou tard)

Radin des bourses 2 : Foutrebourse

En me réveillant le lendemain de cette soirée anniversaire du site, j'avais de l'herbe dans les cheveux, j'avais ruiné mon tee-shirt blanc avec des souillures suspectes et j'avais des bouteilles dans mon sac. Qui a dit qu'on ne s'amuse pas quand on est puceau ?

Je me rappelle encore de Puceau Domie, qui a un peu fait la tête en voyant l'état des choses que nous avions achetées pour nous sustenter : Ok, les trois pizzas Carrefour pour 1,35€ n'étaient vraiment pas bonnes mais c'était pour éponger le whisky bas de gamme ! Et le kilo de cacahuètes ? Pour se couper l'appétit bien sûr ! Pourtant on s'était prévenus : "Hé ho, on est pas des Mairhio !" (du nom d'un puceau vivant de ses soirées Canal+) et il n'était pas question de faire passer la qualité avant la quantité.

En plus des formidables aventures vécues en centre-ville et relatées par Puceau Domie, le chemin du retour fut une joie pour nos esprits perturbés.
Si je croisais une péniche ammarée, je la libererai et la laisserai voguer vers un monde plus beau...
Si une bâche était posée sur un banc, je ne me poserai pas de questions et irai dessus, quitte à réveiller un joyeux drille endormi en-dessous.
Si j'avais le vélo de ma soeur, j'en ferai sur un parapet situé à un mètre de hauteur avant d'en tomber pour glisser sur la pelouse en pente et trempée, quitte à en avoir plein le slip.
Si j'avais des vers de TTC plein la tête, je les réciterai à de jolies inconnues.
Si j'avais un château fort dans ma ville, j'irai m'introduire dans son jardin pour me faire des frayeurs romantiques au clair de lune.

Hey au fait je sais où est la rue Chèvre.


Vivement les 200 visites qu'on puisse remettre ça, et peut-être, rentrer enfin dans quelqu'un !



René, toujours plus près des animaux.

vendredi, octobre 13, 2006

Nouveau lieu de perdition : FLUNCH

Comme non seulement on est puceau de la bite mais qu'en plus, j'étais puceau de Flunch, on y est allé, histoire d'être de moins en moins puceau jusqu'à ce que la chose magique se passe.

Bon alors c'était chouette mais des pommes de terre risolés et des frites, ça fait un peu répétition. Et quand on mélange tout ça avec de la purée en plus, ça a plus trop de goût.
En plus Lutin digérait pas tout alors il a roté après. Mais ça a moins dérangé les gens à côté de nous que quand on est allé avec Harry pousser des cris dans les toilettes en regardant par le petit hublot les gens qui mangeaient.


Et sinon y'a eu un petit questionnaire pour savoir si on était contents.
Accueil : On a mis moyen, y'avait des filles mais elles étaient pas grandes, or nous préférons les filles aux jambes interminables pour se frotter dessus comme des chiens.
Disponibilité : Pauvre : on a pas pécho. Harry était dépité et on le comprend, on a dû se resservir de purée mais on avait pas de sac plastique pour en ramener chez nous.
Sourire : Ben ouais ok, c'est cool de sourire, mais quand elles ont une sale gueule, on fait comment ? (sauf celles des viandes !)
Rapidité : Trop vite, on a pas le temps de mater pour avoir de souvenirs dans la tête. Sinon, pendant la cuisson de la viande, on peut les regarder maltraiter la viande devant nous avec des spatules... ça donne des idées dans la tête !!

Prix : Pas trop cher mais du coup, on a de la serveuse de mauvaise qualité aux autres stands.
Choix : Mais trop pareil quoi ! on nous donne les restes ! Et pas qu'en nourriture !
Fraicheur : Mauvais point à la dame des poissons, elle a quelques kilomètres de trop au compteur, et là ça se voit. En plus Lutin voulait un poisson pané mais la fille derrière le comptoir ne pouvait pas le servir car elle, faisait le poisson frais. On rigole pas avec les castes à Flunch.
Chaleur : Pas très hot les filles de ce coin-là.

Buffets : Tout petit, et y'a pas de serveuses pour nous proposer de la sauce blanche.
Salles : Trop grandes, pas d'intimité pour parler avec les serveuses qui se promènent.
Tables : On veut une back-room !
Toilettes : Bon point, y'a une table pour niquer tranquille (y'a même des sangles mais j'ai vu une dame mettre son bébé dessus pour le changer, alors que c'est pour autre chose)

En définitive, je mets qund même 5/10 à Flunch parce qu'on peut manger plein, rigoler dans les toilettes, regarder de la viande fraîche et que surtout, maintenant qu'on connaît le lieu, on pourra faire des plans pour aborder des filles.

Ouais grosse.

mercredi, octobre 11, 2006

Des opportunités pour niquer grave

Aujourd'hui j'ai eu une grande joie qui ne se renouvelle pas vraiment très souvent.

Je ne l'avais pas vue lorsque je me suis dirigé vers la sortie de la salle, mais quand nous nous sommes croisés, elle m'a subitement adressé un "bonjour" timide un peu tardif.
Oui, une fille de ma classe m'a parlé aujourd'hui, et c'est une excellente nouvelle, un pas en avant insensé pour la pucellerie.
Alors pour paraître sûr de moi et confiant, je lui ai répondu "salut" à la volée sans même me retourner quand je suis sorti. Je me suis moi-même impressionné. Par contre après j'arrêtais pas de vouloir la regarder pour raconter à mes amis puceaux mais on m'a dit de vite arrêter, sinon elle allait me prendre pour un pervers (ce que je ne suis pas)


Plus tard, la remplaçante du dentiste maintenait ma tête contre sa poitrine, afin de réussir à atteindre la vilaine carie du fond de ma bouche.
Puis, elle m'a facturé l'opération 45,79€, ce qui m'a fait penser que ça devait être une forme nouvelle de prostitution où l'on a pas besoin de sortir son poireau hors de son pantalon.

Pourtant je demande qu'à le sortir, pour poutrer et pouvoir moi aussi pousser des petits cris plaintifs de castors étonnés ; dans les films, les filles poussent plein de petits cris, et moi je trouve ça drôle, ça me fait penser à Haricot, le chien de mon voisin qui a essayé un jour de féconder une petite fille, mais elle a pleuré.

Dommage.

jeudi, octobre 05, 2006

Une soirée pour niquer


Y'a deux semaines déjà, j'étais à une autre soirée.

Au début, j'ai un peu hésité, je me suis dit que je pouvais plutôt rester tranquille devant la télé pour regarder les filles sur la plage dans Lost, mais après j'ai décidé qu'il valait mieux sortir un peu pour trouver des filles.
Grâce à Gunther et à son tube fétiche You Touch My Tralala mixé en boucle dans ma tête, j'ai pris de l'assurance et j'ai bien bu en rigolant fort pour me faire remarquer. Y'avait des filles aussi belle de fesses que de face, mais je savais plus trop où donner de la tête à cause des vapeurs alcoolisées.

Jean-Loup et moi on s'est un peu acharnés sur Ponette en disant qu'avec sa moustache, elle pouvait faire Führer. Et après on l'a traité de femme à barbe et de Hitler pour rigoler. Je crois qu'à ce moment-là elle a bien compris qu'elle me plaisait. Je remercie d'ailleurs la télé de m'avoir toujours appris à mal traiter les filles pour qu'elles me tombent dans les bras en retour, ce fut un enseignement de valeur.
Mais Ponette a fini par partir et j'espère que j'aurai des nouvelles ! (ben ouais, 2 semaines après c'est pas gagné !)

Une autre fille saoûle avec qui j'ai eu toutes mes chances a dit qu'elle aimait beaucoup mon tee-shirt, que ça lui faisait penser au style du film Roméo+Juliette. Du coup je lui ai répondu que j'étais amoureux fou de Claire Danes dans ce film. Mais là, elle a arrêté de me parler et elle est partie.
A la fin de la soirée, un gars qui avait trop bu a shooté dans des poubelles et a insulté des gens dans la rue ; du coup on était un jaloux parce que plus personne s'intéressait à nous, mais le gars en question avait vaiment l'air classe à se parler tout seul comme un clodo !
La prochaine fois on se mettra dans des bennes à ordures pour que les filles parlent de nous aussi.

Big up à tous les puceaux de la terre ! (parce qu'on est rentrés seuls, évidemment)