vendredi, octobre 20, 2006

Radin des bourses 2 : Foutrebourse

En me réveillant le lendemain de cette soirée anniversaire du site, j'avais de l'herbe dans les cheveux, j'avais ruiné mon tee-shirt blanc avec des souillures suspectes et j'avais des bouteilles dans mon sac. Qui a dit qu'on ne s'amuse pas quand on est puceau ?

Je me rappelle encore de Puceau Domie, qui a un peu fait la tête en voyant l'état des choses que nous avions achetées pour nous sustenter : Ok, les trois pizzas Carrefour pour 1,35€ n'étaient vraiment pas bonnes mais c'était pour éponger le whisky bas de gamme ! Et le kilo de cacahuètes ? Pour se couper l'appétit bien sûr ! Pourtant on s'était prévenus : "Hé ho, on est pas des Mairhio !" (du nom d'un puceau vivant de ses soirées Canal+) et il n'était pas question de faire passer la qualité avant la quantité.

En plus des formidables aventures vécues en centre-ville et relatées par Puceau Domie, le chemin du retour fut une joie pour nos esprits perturbés.
Si je croisais une péniche ammarée, je la libererai et la laisserai voguer vers un monde plus beau...
Si une bâche était posée sur un banc, je ne me poserai pas de questions et irai dessus, quitte à réveiller un joyeux drille endormi en-dessous.
Si j'avais le vélo de ma soeur, j'en ferai sur un parapet situé à un mètre de hauteur avant d'en tomber pour glisser sur la pelouse en pente et trempée, quitte à en avoir plein le slip.
Si j'avais des vers de TTC plein la tête, je les réciterai à de jolies inconnues.
Si j'avais un château fort dans ma ville, j'irai m'introduire dans son jardin pour me faire des frayeurs romantiques au clair de lune.

Hey au fait je sais où est la rue Chèvre.


Vivement les 200 visites qu'on puisse remettre ça, et peut-être, rentrer enfin dans quelqu'un !



René, toujours plus près des animaux.