samedi, décembre 09, 2006

Presque plus puceau de baston !

En exclusivité pour Superpuceaux et pour fêter un avènement christique majeur (1000 visiteurs mon gars !), je vais vous raconter dans les détails qui me reviennent la soirée de jeudi:


Après avoir préparé mes affaires pour la soirée (un pull cool, des chaussures cools, la capote qu'on a eu à la sortie du RU à midi), j'ai enfourché Nostradamus (mon vélo, si vous vous souvenez) pour tracer ma route vers une soirée remplie de filles faciles et d'hommes toujours consentants. Arrivée à 22h devant chez Enora, j'attends un moment avant qu'elle ne sorte finalement, puis la fille que Domie voulait se faire est arrivée, et on a finalement pu y aller. Visiblement en chaleur, cette dernière parlait d'une soirée de gala d'ingénieur à laquelle elle voulait se rendre, pour se trouver un beau parti. C'est avec cette litanie frustrante que je fis le voyage.

La soirée avait lieu chez une fille qui aime faire du punch avec des jus de fruits et du rhum ; ma dernière soirée chez elle s'étant soldé par un tabassage de Harry parce qu'il avait cogné dans une voiture avec son propriétaire à portée de vue, j'ai vite senti que ça allait encore se finir de la même façon si je ne me tenais pas. Mais comme les gens arrivant progressivement étaient chiants, maqués ou pas beau, j'ai dû opérer un contre balancement alcoolique pour m'en sortir sain et sauf : la buverie fut mienne ce soir-là.
Après une période de battement où je restais assis, Pumpy vint me voir pour me faire sentir les volutes de la cigarette qui fait rire et par la suite, je butinais de filles en filles pour leur expliquer la vie et parler rapidement de Myazaki pour avoir l'air culturé.

Visiblement éméché car j'ai foutu un coup de pied à une fille pour aller aux toilettes, visiblement si perdu que j'en ai pris mes miches à pleines mains, un homme en a profité pour me claquer les fesses et ainsi me satisfaire d'une activité à laquelle j'aime m'adonner : la fessée. Grand bien leur en a pris jusqu'à ce que je me re-serve d'une énième boisson, la racaille locale accompagné de sa poupée fashion s'enorgueillant soudainement et me criant d'arrêter, que je suis défoncé, que je ne tiens pas l'alcool...ce qui est sans doute vrai, mais peu importe.
Voyant peu à peu ma dignité s'étioler devant l'assistance, sentant mon peu de virilité s'évanouir, j'ai repris les rênes en jouant au macho pur et dur : "Hey ferme-la ou j'te pète la gueule !". Bien mal m'en a pris car ne comprenant pas mon humour subtil pourtant accompagné d'une grand sourire complice, l'homme aimant visiblement la bière, le foot et les barbecues (et les bijoux vu sa boucle d'oreilles) s'est redressé pour me menacer de ne jamais lui redire ça, sous peine de voir mon petit corps valser par la fenêtre (comme un enfant qu'on jette par la fenêtre car les parents ne voulaient pas d'un petit déformé).

Bref, la soirée reprend son cours, j'oublie peu à peu grâce à l'agréable parterre de jolis filles (finalement, oui), et au moment de partir, l'homme viril me fait un grand sourire, que j'attribue à une trêve et à un pardon accordé. Ce n'était que pour mieux se redresser et m'insulter, bouillonnant de rage, tout en me poussant par à coups pour me provoquer. Choqué par ce comportement si primaire et indigne d'un homme censé représenter la race supérieure, je m'éloigne et immédiatement, une équipe se forme pour m'extraire de la pièce sans dommages : notre hôte s'interpose, la copine fashion y va de son "laisse tomber bébé d'amour !" et Enora me tient par le bras pour me guider tant je n'en puis plus.

Enfin extrait par une équipe professionnelle (dédicace à Elodie, trop blindée pour réagir), j'ai pu rentrer chez moi pour méditer sur les comportements asociaux de personnes ayant pourtant tout : une gueule carrée pour écraser des canettes de bière dessus, un substitut vivant de poupée gonflable pour coucher avec, des baskets blanches pour frimer en boîte, une boucle d'oreille pour pouvoir passer incognito dans les toilettes des filles, et sûrement une caisse tunée afin de se valoriser l'égo.


Au terme de cet article, je peux déjà vous annoncer un futur brillant pour Superpuceaux : plus d'histoires, d'anecdotes et de morceaux de vies pathétiques pour profiter de nos PC plutôt que de la vie. Le compteur indique 1000, mais ce n'est qu'un début vers la consécration !