mercredi, novembre 08, 2006

2006, l'année du permis (de baiser ?)

Pour sauver notre site de la perte de vitesse et ainsi prendre indirectement des nouvelles de Puceau Domie dont je n'ai aucunes nouvelles depuis mon escapade à Londres, j'ai décidé de briser un des liens m'entraînant inexorablement vers une fin précoce, car impossible n'est pas puceau !!
En effet, deux jours après le retour au pays, j'ai eu la surprise de me retrouver sur un parking froid et désert, non pas pour vendre mes organes à prix défiant toute concurrence, mais bel et bien pour passer mon permis une troisième fois !! Autant vous dire que la peur mêlée à l'angoisse à eu rapidement raison des cachets de Sédatif PC conseillé par des amis peu éclairés.

Une fille attendait déjà, et notre animateur de passage de permis a tant bien que mal essayé de nous faire sourire en nous disant qu'enveloppe fine = permis, enveloppe pleine = fini. La fille est partie rapidement vers la voiture pour ensuite sortir du parking sans mettre ses clignotants, pendant que je faisais pipi dans les bois (le jardin du voisin en fait), anxieux à l'idée de devoir subir une fois de plus cette félonie disgrâcieuse.
Alors que je tremblais, assis sur une chaise en plastique, la voiture a fini par revenir. La fille en est sortie et est venue me parler, me disant qu'elle avait franchi une ligne blanche pour doubler un cycliste.
J'ai voulu la radssurer en lui disant qu'avec moi, elle pourrait franchir toutes les lignes blanches et limites qu'elle voudrait sur la banquette arrière de la 206, mais ça ne l'a pas rassurée et elle est partie en pleurant.


Après ce fut mon tour. L'inspectrice étant petite et portant des lunettes, je lui ai alors fait des yeux de puceau pour l'attendrir, espérant qu'ainsi elle m'aimerait brièvement comme on aime un être viril pouvant vous ramener votre féminité qu'on croyait perdue.
J'ai vraiment cru que je n'y arriverais pas et que toutes les conneries du monde me tombait encore dessus :
J'ai eu droit au chien bâtard errant tournant autour de la voiture pendant mon créneau, qui s'est ensuite jeté au milieu de la route quand j'ai redémarré. J'ai voulu lui faire un appel de phare mais j'ai en fait actionné les feux de route. On ne m'a rien dit quand je m'en suis rendu compte 5 minutes après et que je les ai éteins.
Il ya aussi eu ce sodomite qui a forcé ma priorité pour faire un demi-tour sur une avenue. On m'a à ce moment rappelé que c'était moi qui avait la priorité, et que je n'avais pas à être gentil.

Pour finir, je suis retourné sur le parking de départ où j'ai senti la bise fugace du vent souffler sur mon cou comme elle devait souffler avant que les hérétiques ne soient décapités en des temps perdus. Pourtant, le lendemain, une lettre à l'aspect funeste m'informa que j'étais à présent un conducteur, un vrai !
La jouissance me submergea et me surprit à maintes reprises au cours de la journée ! Je suis enfin un homme, je vais pouvoir aller draguer des filles avec la 205 de ma Maman, et écouter de la musique très fort dans les oreilles aux feux rouges, enfin aller au McDrive (quelle joie !) et faire du tuning pour qu'on me regarde!

A présent aucun autre obstacle ne peut m'arrêter.
La Pucellera déchantera !