dimanche, novembre 12, 2006

Les animaux de la ferme (en rut)


Quelquefois, les astres s'alignent pour engendrer des monstruosités apocalyptiques, d'autres fois, c'est juste par pur hasard et nous autres pauvres puceaux, sommes soumis à cette présence assommante nous incitant à croire en une fin du monde proche, sujette à tous les excès ! Et des excès, il y en a eu pour que nous dépassions les 500 visites depuis le début ! (quoique, enlevez trois visites par jour pour Domie, ma mère qui a pitié de nous, et moi)
Alors spécial cadeau de nous dans vous, la photo anniversaire de cette soirée que nous avons prioritairement passés à nous saoûler en dissertant sur la vie (et en écoutant évidemment Dreaming of You de The Coral), puis en sauvant un hérisson fugueur, pour finir par une soirée dont je ne me souviens pas grand chose, à part le fait que je me sois réveillé dans mon lit le lendemain.

En arrivant, j'ai pris un accent cool anglais pour me donner un genre et ainsi impressionner les gens, que je croyais connaître mais en fait non car Jean-Brice les redécouvrait tous différemment après ma pourtant brève introduction ("Je te croyais célibataire pourtant... ah, non, ben zut"). A croire que le sang chaud d'étalon nous montait à la tête comme autant d'essence de lichis nous rappelant que jamais des noix n'eurent un aussi bon jus.
D'ailleurs Jean-Brice avait tout compris à la soirée. Il s'agissait en fait de repérer un banc de jeunes femmes, de s'approcher et de les tchatcher une par une jusqu'à ce qu'elles n'en puissent plus, une par une. Sur cet unique aspect, Jean-Brice fut plus endurant que moi car, déjà prostré telle une sirène sur son rocher, j'attendais que l'on vienne me délivrer afin de chanter un air fait d'éructations destiné à charmer l'entourage.

Crevé, et ayant épuisé tous mes registres de séduction et les sujets de discussions les plus prolixes ("sinon, ça va ?"), je traînais Jean-Brice en bas des marches, et d'un commun accord, nous partîmes chacun de notre côté vers de nouvelles aventures qui ne tarderons pas à vous être ici relatées...
STAY TUNED !


André, anglais de coeur, bite de taureau